Si vous cherchez des dictons du XXIe siècle, adressez-vous à moi ! Je suis la sagesse populaire incarnée et ils me viennent naturellement.
Blog silencieux, blogueur studieux, en vérité. J'ai succombé à une envie qui me tourmentait depuis un bon moment : apprendre le coréen.
J'ai eu le déclic durant la soirée du 24 juin exactement. Je venais de commencer le drama Hyde, Jekyll, Me, et, peut-être le joli minois de Hyun Bin m'a-t-il inspirée.... je ne sais... mais il m'est brusquement apparu que continuer à regarder des productions coréennes sans en profiter pour apprendre la langue était insensé, qu'il s'agissait là d'un véritable gaspillage de temps et d'opportunité. Intolérable. Qu'il fallait y remédier au plus vite et faire fructifier ces soirées en immersion complète dans la culture coréenne, et dans les fossettes et le doux regard de Hyu... mais je m'égare...
Ma résolution était prise. Le lendemain, j'allais télécharger Lingodeer et prenais, avec délectation, un sourire béat collé sur la figure, ma première leçon. Enfin, ma presque première leçon puisque je savais déjà lire.
Qu'est-ce que cela fait d'apprendre le coréen ?
En tout premier lieu, on a la furieuse impression de se colleter avec un gigantesque virelangue. L'épreuve passée, on a une diction impeccable en n'importe quelle autre langue, mais toujours pas en coréen... mais on continue quand même parce que quand on rencontrera Hyun Bin, on voudra être capable de lui dire "oppa"...
La langue comporte beaucoup de nasales, de voyelles, et les consonnes
s'amollissent au moindre soupçon de voyelle, voire même parfois sans
véritable raison. On est surpris par ce côté plastique, comme malléable.
On réalise que regarder des films et des séries nous a permis d'acquérir, sans effort, beaucoup de vocabulaire. Puis on est ravi de reconnaître assez vite, dans la langue parlée certains des mots que l'on a appris dans les leçons. On comprend de plus en plus de choses.
On se félicite d'avoir appris le japonais avant parce que cela fait gagner beaucoup de temps. Même si la langue est différente, la structure est similaire, puisque ce sont toutes deux des langues agglutinantes. L'usage des particules est pour nous autres très déroutant, et en japonais j'avais mis un certain temps à intégrer cette façon de fonctionner. Et là j'étais déjà en terrain conquis. De plus, tout comme le japonais, le coréen utilise de nombreux mots chinois, et même si la prononciation diffère légèrement, ils sont déjà familiers : médecin en japonais "isha", en coréen "uija" ; bibliothèque, en japonais toshokan, en coréen dozokwan (j'ai essayé de rendre la prononciation). Ces deux mots seuls montrent déjà la manière qu'à le coréen d'adoucir et d'amollir les consonnes.
Enfin, on se demande combien de temps cela va prendre pour que l'on comprenne une phrase entière sans avoir besoin de se la faire répéter quinze fois, parce que justement, comme la langue est plastique, une fois intégrés à la phrase certains mots ne se sont plus vraiment reconnaissables...
J'en suis là...
Comme le sujet est austère, je termine sur une note agréable (car il faut savoir captiver son lecteur et ceux qui m'ont lue jusqu'à la fin méritent d'être récompensés). Si vous ne le connaissez pas encore voici Hyun Bin. (Et vous risquez de comprendre enfin pourquoi les femmes adorent les dramas coréens !)
Il vous a plu ? Revenez me voir, je vous en présenterai d'autres !
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