Paru en 2003 aux éditions L'Association, l'auteur y raconte, sous forme de bande dessinée, son séjour dans la capitale nord-coréenne. Le récit est bien construit et le graphisme agréable – normal : l'auteur est un professionnel dans le domaine de l'animation. C'est d'ailleurs pour superviser un film d'animation qu'il s'est rendu là-bas.
La Corée du Nord, celle que l'on montre aux étrangers et que nous dévoile l'auteur, est le royaume des faux-semblants, de l'absurde, de l'absence, de la pénurie, du vide et de l'obscurité dans tous les sens du terme. C'est la culture de l'apparence poussée jusqu'au ridicule, ce qui pourrait être drôle, si l'on ne se souvenait à chaque instant que toute cette poudre aux yeux est destinée à cacher, de manière aussi grandiloquente que sommaire, le drame absolu qui se déroule dans ce pays.
Jusqu'à cette lecture, j'ignorais que certains films d'animation français étaient sous-traités en Corée du Nord.
La Corée du Nord, celle que l'on montre aux étrangers et que nous dévoile l'auteur, est le royaume des faux-semblants, de l'absurde, de l'absence, de la pénurie, du vide et de l'obscurité dans tous les sens du terme. C'est la culture de l'apparence poussée jusqu'au ridicule, ce qui pourrait être drôle, si l'on ne se souvenait à chaque instant que toute cette poudre aux yeux est destinée à cacher, de manière aussi grandiloquente que sommaire, le drame absolu qui se déroule dans ce pays.
Jusqu'à cette lecture, j'ignorais que certains films d'animation français étaient sous-traités en Corée du Nord.
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