Moineaux, bambous et neige, de Teho-Sui
Ce matin, comme il neigeait, je suis sortie dans le but de faire quelques jolies photos. En fait, j'avais en tête l'œuvre ci-dessus, et l'intention d'en donner une version photographique, si possible.
La nature se comporte rarement comme on le voudrait. J'ai bien trouvé les bambous, la neige et les oiseaux, mais pas arrangés de manière à me donner une photo. Les bambous se dressaient, bien verts, car la neige s'était posée dessous plutôt que dessus. Et les moineaux, étaient surtout là où se trouvait la nourriture. Et sur les bambous il n'y a rien à manger.
Quand la photographie a été inventée, on a cru que c'était la fin de la peinture, ou alors qu'il faudrait la cantonner à la représentation de choses abstraites ou imaginaires. Mais, même sur le plan de la représentation de la nature, la peinture a toujours un grand avantage sur la photographie : les éléments s'y plient aux désirs poétiques de l'artiste.
La neige reste-t-elle sur la branche de bambou quand une bande de moineaux s'y pose ?
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