Kung Fu Academy (Gong fu yong chun),
Tung Cho 'Joe' Cheung, 2010
Ce film raconte la légende de la naissance du Wing Chun, art martial chinois rendu célèbre en occident par Bruce Lee et le grand maître de l'époque Ip Man.
La tradition orale rapporte que le Wing Shun tiendrait son nom d'une jeune fille, Yim Wing Chun, ayant vécu au XVIIe siècle et qui aurait été initiée à cette forme de combat par la nonne bouddhiste Ng Mui, figure légendaire de Shaolin et l'une des rares personnes à avoir survécu à la destruction du temple et au massacre des religieux par la dynastie mandchoue des Qing.
Le Wing Chun a donc la particularité d'avoir été développé par une femme à l'intention des femmes. Il permet aux personnes de petit gabarit de vaincre des adversaires plus grands et puissants.
Le film revisite donc l'histoire de Yim Wing Chun, la présentant comme une sorte de joyeux garçon manqué, toujours prête à se battre, à se lancer dans des courses et des défis, en résumé totalement incontrôlable et très éloignée du comportement que l'on espérait alors d'une jeune fille en âge de se fiancer. Le film est très drôle et a un bon rythme. Il marie de manière heureuse humour, romantisme, aventure, et, bien sûr, scènes de combats joliment chorégraphiées. A cause du titre français et de la pochette du DVD, je m'attendais à nettement moins bien.
J'ai été choquée de découvrir que Bai Jing, l'actrice si jolie et pétillante qui tenait le rôle de Yim Wing Chun, a été assassinée deux ans après la sortie de ce film. Une sombre affaire : une jeune femme, un vieux mari, de mauvaises fréquentations, tous les ingrédients réunis pour un drame. Hélas, ce n'était pas du cinéma.
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