29.1.13

Au Jardin des poiriers

Un tour au jardin des poiriers, cela vous dirait ?
C'est ce que nous propose Jacques Pimpaneau, avec L'Opéra chinois classique - Promenade au Jardin des poiriers  qui doit sortir le 15 mars aux éditions des Belles Lettres.
Pourquoi dans ce jardin ?
Parce que c'est dans un jardin de poiriers que l'empereur Minghuang installa le conservatoire de musique et de danse qu'il fonda au VIIe siècle.
Le livre propose donc un voyage dans le temps et dans toute la Chine, pour y découvrir l'opéra chinois sous toutes ses formes, car, comme l'explique le texte de présentation du livre, il n'y a pas que l'opéra de Pékin:
 
"L'opéra chinois est surtout connu sous sa forme d'opéra de Pékin. Or ce n'est qu'un genre particulier parmi bien d'autres, même si au milieu du XXe siècle, sans doute parce qu'il était le genre de la capitale, il s'est gagné une telle suprématie que des troupes se formaient dans beaucoup de provinces. Or il s'agit en réalité d'une tradition ancestrale et multiple, qui s exprime différemment dans chaque province. A la fin du XVIIIe siècle, à côté du genre kunqu, apprécié des milieux cultivés, existaient des opéras locaux dont les troupes, appréciées par l'Empereur, venaient jouer à la capitale. Certains de ces opéras locaux, comme le Puju du Shanxi et le Liyuanxi du Fujian étaient anciens et remontaient au moins à la fin du XVIe siècle. Faute de documents sur la culture populaire, leur origine est difficile à retracer plus avant dans le temps. D'autres se formèrent plus tardivement : l'opéra de Pékin s'est constitué au XIXe siècle, et ce phénomène s'est poursuivi jusque dans les années 1920 avec l'apparition du Yueju dans la région de Shanghaï et du Pingju dans le nord-est. Les maquillages, certains détails du costume, comme l'utilisation de paillettes et de broderies dans l'opéra cantonais seulement, sont des exemples de ces richesses locales, tout comme la technique de chant et le dialecte utilisé."
 
Une promenade qui s'annonce passionnante.
J'adore l'opéra. Ancien, contemporain, baroque, chinois, italien, français ... Dès lors qu'on me fait de la musique et qu'on me met des personnages sur une scène pour raconter une histoire, je prends. Mais plus encore que le spectacle, ce que j'aime, c'est la théorie. La manière dont c'est pensé, conçu, les idées, les moyens, les symboles, le message, l'histoire... et donc les bouquins sur...

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L'Opéra chinois classique - Promenade au Jardin des poiriers, Jacques Pimpaneau, Les Belles Lettres, 2013, 240 p.

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